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La laine de roche, en tant qu’isolant thermique, est un matériau largement répandu dans le secteur du bâtiment et de la construction. Pour évaluer ses performances et bien comprendre son comportement face aux transferts de chaleur, il convient d’étudier la notion de conductivité thermique de la laine de roche, ainsi que la caractéristique principale liée à celle-ci : la valeur R.
Pour caractériser les propriétés d’un isolant, on se concentre sur son aptitude au transfert de chaleur. Cette capacité est mesurée par le coefficient de conductivité thermique. Ce coefficient est connu sous le symbole lambda (λ). Ce coefficient est mesuré en watts par mètre-kelvin (W/m.K). Cela représente la capacité du matériau à transmettre de la chaleur, mesurée en watts. Elle est calculée sur une épaisseur d’un mètre du matériau, lorsque la différence de température entre ses deux faces est de 1 °C.
Cette valeur permet donc d’établir un classement des matériaux en fonction de leur performance en isolation thermique. Plus ce coefficient lambda est faible, plus le matériau est isolant.
La laine de roche présente généralement une excellente performance en termes de conductivité thermique, avec des valeurs lambda se situant autour de 0,030 à 0,040 W/m.K. Pour comparer, considérons d’abord les matériaux les plus isolants. Ils présentent des coefficients de conductivité thermique inférieurs à 0,025 W/m.K. En revanche, les isolants plus traditionnels, comme la laine de verre, ont des coefficients plus élevés. Ces derniers se situent généralement entre 0,040 et 0,050 W/m.K.
Il est important de noter, cependant, que la performance thermique de la laine de roche peut varier en fonction de sa densité ou d’éventuels traitements spécifiques apportés au matériau.
On utilise le coefficient lambda pour évaluer la conductivité thermique des matériaux. Cependant, pour mesurer leur efficacité pratique, une autre caractéristique est nécessaire. Il s’agit de la résistance thermique, connue sous le sigle R. Elle s’exprime en mètres carrés-kelvin par watt (m²K/W).
Cette valeur est calculée à partir du rapport entre l’épaisseur de l’isolant (en mètres) et sa conductivité thermique (en W/m.K) :
R = e / λ
Plus un matériau a une résistance thermique élevée, plus il est isolant. Cet indicateur est essentiel pour les professionnels du bâtiment. Il leur permet d’évaluer la performance des matériaux. Ainsi, ils peuvent choisir le plus adapté en fonction des spécificités de chaque projet. Ces spécificités incluent les épaisseurs disponibles et les exigences réglementaires, entre autres.
La laine de roche se distingue par sa faible conductivité thermique. En conséquence, cette propriété lui confère une résistance thermique élevée. Ainsi, cela rend ce matériau particulièrement efficace pour les travaux d’isolation.
Bien sûr, on donne ces valeurs à titre indicatif, et elles peuvent varier selon la qualité et l’épaisseur spécifique de la laine de roche utilisée. Néanmoins, elles soulignent l’excellente performance thermique de ce matériau comparativement à d’autres solutions d’isolation du marché.
Au-delà de sa conductivité thermique réduite et de sa haute résistance thermique, la laine de roche recèle également d’autres atouts. Ces caractéristiques supplémentaires en font un choix privilégié pour la réalisation de travaux d’isolation :
Ainsi, la laine de roche offre une solution complète et performante pour assurer l’isolation thermique et phonique des bâtiments, tout en répondant aux exigences de sécurité incendie et de durabilité.
La laine de roche peut s’adapter à de nombreux types de projets et, par conséquent, s’employer dans différentes configurations :
Avec sa polyvalence et ses qualités isolantes avérées, la laine de roche s’impose comme une solution d’isolation incontournable pour garantir performance thermique et acoustique au sein des constructions.